24 septembre 2011

Public Domaine | PAS House



PAS House (détail)
Pierre-André Senizergues et Gil Le Bon Delapointe, en collaboration avec l’architecte François Perrin.
Meubles par Skate house study.

Mais quels meubles? me direz-vous. Ben ceux là:

Public Domaine | Hybridation





Hybridation
Fred Montagne - 2011

Public Domaine | Prisme




Prisme
Cédric Viollet et Edouard le Scouarnec - 2011
Avec le soutien de Nike SB

Public Domaine | Echoes of Anhangabaù


Echoes of Anhangabaù
DVNO - 2011
(Détail de l'installation, la photo est flippée, parce que c'est plus chouette comme ça, na!)

"[Des] patterns rythmiques, déclenchés grâce aux capteurs au sol, sont essentiellement composés de sons émis par un skateboard. Le titre fait référence au spot de skate de Sao Paulo situé dans l'ancien lit de rivière Anhangabaù (qui signifie aussi mauvais esprit en langage indien Tupi-Guarani). Des deux ponts qui surplombent l'endroit, on peut entendre résonner l'écho des planches qui claquent contre le béton, les mosaïques et les sols."

Public Domaine | Gaîté Lyrique

Du 18 juin au 7 aout dernier l'exposition Public Domaine prenait place à la Gaîté Lyrique à Paris.
(oui, tel le lapin blanc, je suis en retard, mais j'entends bien me rattraper!)

" Public Domain, sans "e", c'est le nom de l'une des vidéos de skateboard réalisée par Stacy Peralta qui a révolutionné l'esthétique et l'image du skate à la fin des années 80.
Public Domaine, avec un "e", c'est l'affirmation qu’une forme d'art qui a choisi une planche et quatre roues comme médium pour s'exprimer, se réapproprier le domaine public et le réinterpréter au gré de ses volutes sur le bitume. Car le skate est bien plus qu'un sport, une activité, un hobby, un moyen de déplacement... 
Au fil des années, il s'est forgé une esthétique changeante, riche, se transformant au fil de ses rencontres avec les artistes -des designers aux musiciens- qui en ont fait leur compagnon de route."
(Extrait de l'Edito de la plaquette de présentation de l'expo)

Rampe de skate construite spécialement à l’extérieur, concerts, laboratoires et ateliers de découverte sur et autour du skate accompagnaient également l'expo. L'ensemble, une fois n'est pas coutume, s'adressait au public de façon décomplexée et ludique, sans démagogie ni fausse intellectualisation. Question de thématique ou réelle volonté de "faire découvrir"?
Toujours est il que la Gaîté Lyrique a su reunir des skateurs/artistes et des artistes/skateurs originaux, bien ancrés dans leur époque, dans leur société et dans leurs baskets.

Je ne vous présente pas toutes les photos de l'expo (z'aviez qu'à y aller!), seulement celles qui présentent également (à mon sens) un intérêt "plastique" hors contexte. J'espère que cette petite mise en bouche vous donnera envie, soit d'approfondir le sujet, soit... d'aller voir la nouvelle expo de la Gaîté Lyrique ;p
Enjoy!