Parce qu'à l'occasion d'une petite visite au
musée du Quai Branly, j'ai été encore une fois surprise par la grande modernité qui se dégage de ces statues, masques et autres totems.
Comme dirait l'autre, "ils sont chara-design"!
Population Karaja. Brésil, Etat de Goias. Argile crue, cire, fibres végétales, écorce, coton. 20e siècle
Coiffe de Clan. Population Tlingit. Etats-unis, Alaska. Vers 1860-1870. Bois, haliotide, cuir, tendons, graphite, oxyde de cuivre, vermillon.
Mât héraldique dit "mât de l'ours". Population Nisga'a Tsimshian. Canada, Colombie Britannique. Rivière Nass, village d'Angidah. Vers 1880. Bois de cèdre, polychromie.
Masque Giinaqua. Population Alutila. Alaska, archipel de Kodiak. 19e siècle. Bois peint, polis
Masque Kiiappaat. Population Ammassalimiut. Côte orientale du Groenland, district d'Ammassalik. 1934. Peau de phoque, fourrure, tendons, plumes
Personnage Bizango d'Haïti. Haïti, Port-au-Prince, Carrefour Feuilles, péristyle de Nah-Ri-Vé. Début du 21e Siècle. Tissu rembourré, os, bois, métal, miroirs.
Attribuée à Lhérisson Dubreus (atelier "Congo Lawouzé" de Léogange), l'oeuvre provient d'un temple vodou de Port-au-Prince.
(Lui, il fout particulièrement les jetons! Déjà parce qu'il est à taille humaine, et, puis, vous voyez la forme du crâne là, c'est bien fait hein? normal, c'est un vrai crâne dedans - NDLR)
Statue funéraire. population Sakalava. Madagascar. 19e-20e siècle. Bois.
Sceptre d'autorité Kibango. Population Luba. République démocratique du Congo. 19e siècle. Bois, laiton.
Statuette protectrice. Population Beembe. Congo.19e siècle. Bois, cauris, métal.
Statue magique. Population Kongo. Congo, côte de Loango. 19e siècle. bois, verre, métal, fibres végétales, pigments, matières organiques.
Bâton de la société Lefem. Attribué à Ateu Atsa. Cameroun, province du Nord Ouest, chefferie de Bangwa. Fin du 19e - début du 20e siècle. Bois.
Masque Miniature. Population We. Côte d'Ivoire. fin du 19e ou début du 20e siècle. bois, griffe, métal.
Elles poutrent tes photos de masques ! L'exercice n'est pas facile du tout, étant donné l'éclairage plutôt faible et une fréquentation généralement forte du musée.
RépondreSupprimerMerci tout plein! On va dire que c'est surtout grâce au 50mm que les basses lumières passent quand même. Quant aux gens, il me semble que pour une fois,il n'y en avait pas tant que ça... Certainement un des rares avantage à visiter peu de temps avant la fermeture :)
RépondreSupprimerJe viens de parcourir l'ensemble du blog, depuis ces masques jusqu'au premières oranges.
RépondreSupprimerY'a de la candeur, de la nostalgie et une dose de pudeur dans tous les sujets traités. Puis, on finit par deviner l'espièglerie du photographe taquinant chacun d'entre eux pour en faire ressortir quelque chose de pas banal!
Waouh! Quelle description! Ravie que ça t'ai plu en tous cas, et surtout en espérant que ça continue de te plaire :)
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